Derrière les sourires, les réussites, la spiritualité ou même les engagements les plus sincères, il y a parfois une douleur muette. Une faille que tu sens en toi, même après toutes les prises de conscience. C’est ce que je vois chez certains de mes amis : des personnes pleines de talent, sensibles, généreuses, et pourtant marquées par une blessure invisible… à la moindre impression d’échec, de non reconnaissance, le doute s’installe à nouveau. Violent. Profond. Comme un poison insidieux qui revient encore et encore : « Je ne mérite pas d’être aimé. Je ne vaux pas assez. Je dois faire plus pour qu’on m’aime. »
Et si ce doute t’avait été transmis, sans que tu t’en rendes compte ?
Et si ce manque d’ancrage dans ta propre valeur venait d’un moment fondateur de ta vie, bien avant que tu aies quelque chose à prouver ? Ce que tu vis pourrait être lié à un manque de reconnaissance paternelle enfoui, souvent ignoré, mais profondément influent.
Et si tout avait commencé quand ton père ne t’a pas vraiment vu ?
La reconnaissance paternelle à travers le regard du père : un fondement de la sécurité intérieure
Dans la petite enfance, avant même que tu saches parler, tu scrutais les visages autour de toi. Tu cherchais ce regard qui dit : « Je te vois. Je t’accueille. Tu es bienvenu ici. » Et parmi tous ces visages, il y avait un regard particulièrement structurant : celui de ton père.
Quand ce regard est là, pleinement présent, bienveillant, fier de toi sans que tu aies encore rien à prouver, il plante une graine puissante : la légitimité.
Tu te sens exister. Tu sens que tu as le droit d’être, tel que tu es. Tu n’as pas besoin de faire tes preuves. Juste être suffit. Et cette sensation devient un socle, un ancrage dans ton système nerveux, une référence intérieure stable à laquelle tu peux revenir, même dans les tempêtes de la vie.
Mais quand ce regard manque, quand ton père est absent, critique, distant ou simplement incapable d’exprimer sa fierté et sa tendresse… une faille s’ouvre. Une faille discrète, parfois imperceptible à l’extérieur, mais qui, en toi, crée un écho de vide, une sensation de ne pas avoir été pleinement accueilli.
Cela ne signifie pas que ton père ne t’aimait pas. Beaucoup de pères ont aimé en silence, maladroitement, à leur manière. Mais pour un enfant, l’amour qui ne se voit pas, ne se dit pas, ne se ressent pas… est souvent vécu comme une absence. Et cette absence laisse une empreinte.
Ce n’est pas une question de blâmer, ni de juger. C’est une question de reconnaître l’impact profond qu’un simple regard — ou son absence — peut avoir sur toute une vie. Car ce regard, c’est le premier miroir à travers lequel tu te construis.
Si tu ne t’es pas senti vu, reconnu, célébré, il est possible que tu aies appris à chercher ce regard ailleurs, tout le temps, dans tout ce que tu fais. Et ce regard-là, que tu cherches encore peut-être aujourd’hui, c’est souvent celui que tu n’as jamais reçu.
Ce regard du père est bien plus qu’un simple lien affectif : c’est une reconnaissance paternelle fondatrice, essentielle à ton ancrage.
Et si ton père n’avait tout simplement pas été là ?
Parfois, ce regard que tu attendais… n’est jamais venu. Pas parce qu’il t’a ignoré. Mais parce qu’il n’était pas là. Parti tôt. Trop jeune pour t’élever. Effacé. Disparu. Ou peut-être jamais connu. Comment ressentir la reconnaissance paternelle de ce père inconnu ?
Ce vide crée une empreinte tout aussi forte. Peut-être même plus difficile à identifier, parce qu’il n’y a rien à quoi se raccrocher. Pas de souvenirs. Pas d’images. Juste une absence. Un trou dans le récit.
Et pourtant… même ce vide parle. Il dit : « Je t’ai cherché. J’aurais voulu te connaître. J’aurais voulu que tu sois fier de moi. »
Cette blessure-là mérite elle aussi d’être accueillie. De ne plus rester dans le silence. Car un père absent laisse une trace, tout comme un père distant.
Les effets dans ta vie professionnelle
Cette blessure peut aussi te suivre dans ton rapport au travail, à l’argent, à la réussite professionnelle. Car dans le monde adulte, la validation se rejoue souvent dans l’espace du « faire » : ce que tu accomplis, produis, génères.
- Tu peux ressentir un besoin permanent de validation extérieure, de compliments, de retours positifs. Comme si chaque silence d’un collègue ou d’un supérieur réveillait une vieille insécurité. Et parfois, lorsque tu obtiens cette validation extérieure, tu ressens un apaisement temporaire, un soulagement furtif, comme si enfin quelqu’un avait vu ce que tu donnes, ce que tu es.
- Tu peux avoir l’impression de ne jamais en faire assez, ni assez bien, même si tu travailles pour toi-même. Comme si, quoi que tu fasses, quelque chose en toi restait insatisfait, en attente d’une reconnaissance qui ne vient jamais tout à fait.
- Tu peux avoir du mal à recevoir de l’argent pour ce que tu fais, ou à te sentir légitime à facturer ton travail à sa juste valeur.
- Tu peux t’auto-saboter à chaque étape où il serait question d’élargir, d’expanser, de prendre ta place dans le monde.
Même quand tout semble fonctionner extérieurement, tu peux avoir ce ressenti intérieur : « Ils vont finir par voir que je ne suis pas si compétent.e que ça. » Ou bien, tu nourris cet espoir tendre et tenace : « Cette fois-ci, je vais enfin être vu. Cette fois-ci, on va peut-être reconnaître ce que je suis vraiment. »
Et si ce doute récurrent venait, non pas de ton niveau réel… mais de cette part de toi qui n’a jamais entendu : « Je suis fier de toi. »
Quand la blessure influence tes relations
La blessure liée à une reconnaissance paternelle absente ne s’arrête pas à l’enfance. Elle continue de teinter tes relations les plus intimes :
- Tu peux avoir du mal à recevoir l’amour sans douter de sa sincérité.
- Tu peux projeter sur ton ou ta partenaire le besoin d’un regard inconditionnel qu’il ou elle ne peut pas toujours te donner.
- Tu peux attendre de tes enfants, consciemment ou non, qu’ils te renvoient une image valorisante de toi.
- Tu peux t’épuiser à vouloir être irréprochable, aimant, stable… pour mériter l’amour, au lieu de t’y autoriser.
Quand l’enfant blessé dirige tes liens affectifs, les relations deviennent des terrains de réparation inconsciente. Mais ce n’est pas à ton partenaire de te prouver ta valeur. Ce n’est pas à tes enfants de combler ton vide. C’est à toi de t’offrir, peu à peu, le regard que tu attends depuis si longtemps.
Quand tu crois devoir toujours faire plus
Tu fais beaucoup. Tu donnes beaucoup. Et pourtant, une tension persiste. Une exigence muette envers toi-même, comme un moteur intérieur qui ne s’arrête jamais vraiment.
Même lorsque tu accomplis quelque chose d’important, tu ne ressens pas toujours la fierté. Tu te demandes déjà ce qu’il faudrait faire ensuite, ou comment tu aurais pu faire mieux. Ce besoin de prouver, encore et encore, prend souvent racine dans un vide laissé par une absence de reconnaissance paternelle.
C’est cette impression subtile, mais tenace, que ce n’est jamais « vraiment » assez.
- Tu finis une tâche, mais au lieu de te sentir fier, tu cherches ce qui manque encore.
- On te fait un compliment, mais tu le minimises ou tu ne le crois pas.
- Tu repousses le repos, la joie, la lenteur… parce que tu n’as pas encore “fait assez”.
Ce ne sont pas de “petits détails”. Ce sont des empreintes de ton histoire. Et les voir, les reconnaître, c’est déjà commencer à les transformer.
Trois pratiques pour apaiser la blessure :
Un rituel symbolique simple
Commençons par un rituel symbolique, accessible et doux, que tu peux faire chez toi, en toute sécurité :
- Crée un espace calme. Allume une bougie. Pose une photo de toi enfant, si tu en as une.
- Ferme les yeux, et visualise ton père devant toi. Sans attendre qu’il change. Juste le voir.
- Dis-lui, intérieurement ou à voix haute : « Je t’ai attendu. J’aurais voulu que tu me voies. Je reconnais aujourd’hui que tu n’as pas su. »
- Puis tourne-toi vers ton enfant intérieur, et dis-lui ce que tu aurais voulu entendre : « Tu es assez. Tu n’as rien à prouver. Je te vois. Je t’aime. »
- Reste dans cette énergie quelques instants. Respire. Accueille ce qui vient.
Tu peux répéter ce rituel autant de fois que nécessaire. Il n’a pas pour but de régler toute la douleur, mais d’ouvrir une brèche de guérison.
Une visualisation pour ancrer la guérison
Puis, si tu veux aller plus loin, tu peux explorer cette visualisation guidée, plus profonde, pour ancrer en toi un nouveau regard.
- Installe-toi dans un endroit calme. Ferme les yeux. Respire profondément.
- Visualise-toi enfant, à un âge où tu aurais eu besoin de ce regard. Imagine cet enfant dans un lieu sécurisant : une clairière, une pièce lumineuse, un espace sacré.
- Visualise ton père adulte apparaître, à bonne distance. Il te regarde. Il ne dit rien encore. Observe les sensations dans ton corps.
- Approche-toi de lui, ou invite-le à s’approcher de toi. Et dans cette rencontre, permets-lui — même symboliquement — de poser un regard doux, aimant, fier.
- S’il n’y arrive pas, imagine un guide, un ancêtre bienveillant, une figure de sagesse qui te regarde, te voit, et t’accueille pleinement.
- Laisse ce regard te pénétrer. Laisse ton enfant intérieur être vu. Laisse-toi baigner dans cette reconnaissance.
- Respire profondément et dis à voix haute : « Je suis assez. Je suis digne d’amour. Je suis vu. »
- Reviens doucement ici et maintenant, en ramenant avec toi cette sensation.
Tu peux refaire cette visualisation régulièrement. Elle ne remplace ni un accompagnement thérapeutique, ni une constellation, mais elle en est une porte d’entrée puissante.
Une bénédiction pour l’enfant en toi

Ferme les yeux un instant. Reconnecte-toi à cette part de toi, douce et vulnérable, qui a longtemps cru qu’il fallait mériter l’amour.
Dis-lui ceci, intérieurement ou à voix haute :
« Tu n’as rien à prouver. Tu es digne d’amour, simplement parce que tu existes. Je te vois. Je t’aime. Je suis là pour toi maintenant. »
Tu peux répéter ces mots chaque jour si tu veux. Tu peux les écrire, les chanter, les dessiner. Tu peux les offrir à l’enfant que tu as été, autant qu’à l’adulte que tu es.
Et si aujourd’hui, tu choisissais de devenir le témoin bienveillant de ta propre valeur ?
Tu peux arrêter de te remettre en cause
Tu n’as plus besoin de prouver ta valeur.
Tu n’as plus besoin de forcer pour mériter d’être aimé.
Il y a en toi une part qui sait, profondément, que tu es assez.
Pas quand tu réussis. Pas quand tu t’adaptes. Pas quand tu donnes tout.
Tu es assez maintenant, simplement parce que tu es là.
Et ce regard que tu as attendu toute ta vie ?
Tu peux commencer à le poser sur toi.
Pas pour effacer le passé. Mais pour te libérer du manque qu’il a laissé.
La reconnaissance paternelle ne dépend plus aujourd’hui du passé.
Elle peut naître, doucement, dans ton propre regard.
Tu peux faire la paix avec l’enfant que tu as été.
Tu peux honorer le parent imparfait, sans renier ta douleur.
Tu peux devenir celui ou celle qui dit enfin :
“Je te vois. Tu es assez. Tu as toujours été assez.”
Et si ce moment, aujourd’hui, était celui où tu cessais de courir après l’amour…
… pour oser exister tel que tu es, sans attente ni condition ?
Aho
Véronique
Ton article m’a profondément touchée. Tu abordes avec une sincérité désarmante ce sentiment de doute lié à la reconnaissance paternelle, un sujet souvent tabou mais tellement universel. Ta manière d’explorer les blessures d’enfance et leur impact sur notre estime de soi est à la fois douce et percutante. Merci pour ce partage authentique qui invite à la réflexion et à l’acceptation de soi.
Merci du fond du cœur.
Ce que tu écris me touche profondément, parce que c’est exactement ce que j’espérais ouvrir avec cet article : un espace de parole sur ce qui, souvent, reste dans l’ombre.
Le doute. Le silence. La recherche de reconnaissance là où elle a manqué.
Ces blessures d’enfance n’ont pas à être des prisons. Mais pour les transformer, il faut d’abord les regarder avec honnêteté — et c’est ce que tu viens de faire en laissant ce commentaire.
Merci pour ta sensibilité. Ta parole éclaire ce sujet encore trop tabou, et je suis sûr qu’elle fera écho à d’autres.
Comme d’habitude, tu touches dans le mille ! Incroyable comme ce sujet me parle. Il fait d’autant plus mouche que ma fille est également concernée. Je vais essayer de mettre en œuvre les 3 techniques que tu proposes et les conseiller aussi à ma fille, en espérant, enfin, trouver de l’apaisement. Merci Véronique🙏
Merci Laura 🙏
Tu sais, c’est très fort ce que tu exprimes là.
Quand une blessure résonne à la fois en toi et chez ta fille, c’est souvent une invitation à une guérison transgénérationnelle. Et je sais que tu es déjà en train d’ouvrir cette voie.
Pas des réponses toutes faites, mais un regard différent sur les situations. Et parfois, c’est tout ce dont l’enfant — ou l’adulte — a besoin.
Je te souhaite, à toi comme à elle, un chemin vers plus de paix… et surtout, plus de tendresse envers vous-mêmes 😜
Tu sais que je suis là si tu veux partager après avoir expérimenté ces pratiques.
Tellement juste et touchant… Merci pour ces mots et tes conseils Véronique. Ton article est un vrai baume pour l’âme 🙂
Merci beaucoup,
Si mes mots ont pu résonner ainsi, alors c’est que ton âme était prête à les entendre.
Parfois, on ne guérit pas par de grandes révélations, mais par de petits rappels de douceur là où il y avait du silence.
Je suis touchée que cet article ait trouvé ce chemin jusqu’à toi. Prends soin de toi.
C’est criant de vérité !
Dans ce que j’ai lu je me reconnais partiellement, mais j’ai surtout reconnu ma soeur.
Notre père a été absent toute notre enfance. Il était artisan et parfois il partait du lundi au vendredi, et quand il était là il fallait pas le déranger parce qu’il se reposait.
En gros, pour lui, qui a eu une famille dysfonctionnelle (père alcoolique et violent qui a chassé 4 de ses 8 enfants de chez lui, fusil à la main, alors que le plus jeune avait 16 ans), élever ses enfants c’était ramener de l’argent à la maison.
L’ironie du sort ? Aujourd’hui il a une démence fronto temporale (maladie cousine d’Alzheimer), il est en Ehpad parce qu’on a pas eu le choix (perte totale de la marche, de l’écriture, de la lecture). Même s’il est en Ehpad il faut s’occuper de lui…heureusement qu’on est suivi niveau psy parce que c’est dur à encaisser !
Voilà voilà !
a+
Benoit
Merci Benoît pour ce partage à cœur ouvert.
Tu viens de déposer ici un témoignage puissant, complexe, nuancé — comme le sont toutes les histoires vraies.
Ton père a vécu de grandes souffrances dans sa famille, et à sa manière, il a probablement essayé de faire mieux que ce qu’il avait reçu.
Mais pour toi, pour ta sœur, ce “mieux” n’a pas suffi à nourrir de tendresse l’enfant qui avait besoin de présence, de reconnaissance. Et ça, ça laisse une trace.
Ce que tu décris aujourd’hui, avec la démence, la dépendance, l’Ehpad, c’est le retournement brutal des rôles… Et dans ces moments-là, tout ce qu’on n’a jamais dit, jamais reçu, remonte violemment.
Heureusement que tu es suivi. Parce que ce que tu vis est lourd. Et courageux aussi. Je ne saurai que te conseiller d’être le mieux possible aux côtés de ton père, sans jamais essayer de le « porter » car ce n’est pas ton rôle.
Tu n’as pas à “pardonner” ou “comprendre” pour guérir.
Tu peux juste reconnaître ce qui t’a manqué, et petit à petit, t’offrir ce que tu n’as pas reçu.
Ta lucidité et ton humanité transparaissent dans chaque mot. Merci encore d’avoir pris le temps de l’écrire.
À bientôt 🙏
Merci pour cet article touchant et profondément juste. Tu poses des mots sur des sensations qu’on garde souvent en silence, et ça fait du bien. Ce lien entre regard paternel et valeur personnelle est rarement abordé avec autant de délicatesse. Une lecture qui remue… mais qui fait avancer🙏
Merci beaucoup Anne 🙏
Ce que tu dis me touche profondément.
Oui, ces sensations qu’on garde en silence… elles finissent souvent par nous peser sans qu’on sache pourquoi. Et parfois, il suffit d’un mot juste, d’un regard différent, pour commencer à relâcher la pression.
Je suis heureuse que l’article t’ait remuée et fait avancer.
C’est exactement ce que j’espérais offrir : un espace où on peut sentir, comprendre… et commencer à se réparer.
Merci d’avoir pris le temps de l’écrire ici ❤️
Merci de mettre en mots ce que j’ai longtemps ressenti. Depuis quelque temps, je sens qu’une étape a été franchie dans ma guérison, et tes mots m’aident à en prendre pleinement conscience.
Merci à toi Sylvie 🙏
C’est si précieux ce que tu dis… Il y a des étapes invisibles dans une guérison, des bascules intérieures qu’on sent mais qu’on n’arrive pas toujours à nommer.
Si mes mots t’ont aidée à mettre de la clarté sur ce que tu traverses, alors c’est une immense joie pour moi.
Prendre conscience, c’est souvent ce qui transforme tout : cela rend irréversible un mouvement intérieur déjà engagé.
Tu peux être fière de ce passage. Et surtout : l’honorer.
Merci de m’avoir partagé ce moment-là 😘
Le père a souvent un impact conscient et inconscient énorme dans la vie, même en étant adulte. C’est hyper important de conscientiser ce qui peut bloquer. Je remarque dans mon présent, que j’ai des blocages et des croyances liés à mon passé.
Merci pour les exercices qui l’on peut pratiquer quand on le souhaite.
Merci David 🙏
Tu mets le doigt sur quelque chose de très juste : le père agit bien au-delà de l’enfance. Il continue à vivre en nous, à travers des croyances, des réflexes, des loyautés parfois invisibles… jusqu’à ce qu’on décide de regarder en face.
Ce que tu fais là, en observant ces blocages dans ton présent, c’est déjà un acte fort.
Et je suis ravie que les exercices puissent t’accompagner dans cette prise de conscience.
Ils sont là pour ça : des espaces simples mais puissants, à revisiter dès que le besoin s’en fait sentir.
Merci pour cet article touchant et sincère. Tu abordes avec justesse l’impact de la reconnaissance paternelle sur notre estime personnelle. Cela m’a donné matière à réflexion sur mes propres expériences. Merci pour ce partage authentique.
Merci beaucoup Edouard 🙏
Je suis vraiment heureuse que l’article ait pu t’ouvrir un espace de réflexion sur ton propre vécu. C’est exactement l’intention : mettre de la lumière là où il y avait du flou, et permettre à chacun de se réapproprier son histoire avec plus de douceur… et de lucidité.
Ce que tu viens de commencer là, en toi, a déjà beaucoup de valeur.
Merci d’avoir pris le temps de le partager ici
Merci pour cet article très touchant qui met en évidence toutes les subtilités des relations familiales.
Pour les générations plus anciennes, montrer ses sentiments ne se faisaient pas ; le père devait subvenir aux besoins financiers de la famille : comme il est écrit dans l’article « beaucoup de pères ont aimé en silence ».
J’aime beaucoup les exercices de visualisation par leur puissance et l’article permet une guidance pour apporter une harmonie intérieure.
Merci Ketty pour tes mots si justes 🙏
Tu pointes là un aspect fondamental : l’histoire émotionnelle de nos familles, souvent marquée par le silence, la pudeur, la survie.
Oui, beaucoup de pères ont aimé en silence. Et beaucoup d’enfants ont grandi sans les gestes ou les mots qui disent : je te vois, tu es précieux.
Je suis touchée que tu aies ressenti la puissance des visualisations. Elles sont là pour ça : remettre du lien là où il y a eu de l’absence, de façon douce mais transformatrice.
Merci pour ta lecture !
Merci pour cet article touchant. Il met en lumière une blessure souvent silencieuse mais omniprésente : le manque de reconnaissance paternelle. Les mots choisis résonnent avec justesse, rappelant combien le regard d’un père peut façonner notre estime de soi. Merci de mettre des mots sur ce que beaucoup ressentent sans pouvoir l’exprimer. Votre texte est une invitation à la réflexion et à la guérison.
Merci Sophie 🙏
Tu as mis des mots très justes sur ce que j’espérais éveiller à travers cet article : la possibilité de reconnaître une blessure discrète, mais profondément structurante.
Le regard d’un père, oui… il peut nous ancrer ou nous faire douter de notre propre valeur, souvent de façon inconsciente.
Je suis touchée que les mots aient résonné en toi.
Et encore plus heureuse si cela peut être un début de réparation douce, à ton rythme, vers plus de conscience, de paix intérieure, et sans jugement.
Merci d’avoir pris le temps de le dire ici!
Merci pour cette plongée bouleversante dans ce que beaucoup n’ont jamais su nommer : ce vide silencieux laissé par un regard paternel absent. Ce texte m’a touchée en plein cœur. J’y ai vu des parts de moi, mais aussi de proches que j’aime. Ta façon d’ouvrir des chemins de guérison, tout en douceur, est précieuse.
Merci du fond du cœur Élise.
Ce que tu dis est tellement vrai : ce vide silencieux, beaucoup le portent sans l’avoir jamais nommé… et pourtant, il influence tant de choses dans la manière dont on se sent exister.
Que tu aies pu y reconnaître des parts de toi et de ceux que tu aimes, c’est le signe d’un cœur attentif, relié.
Et si ces mots ont pu ouvrir une porte — même infime — vers un apaisement ou une compréhension nouvelle, alors ils ont rempli leur rôle.
Merci infiniment pour ta présence et ta sensibilité 🙏
encore un de tes articles dans lequel je me retrouve! cette absence a eu des conséquences désastreuses sur ma vie professionnelle au point ou j ai même cherché inconsciemment la reconnaissance en exerçant le même métier que lui dans mon premier poste. Je commence juste à m’en remettre. La lecture de la visualisation m’a faire pleurer, je vais l’essayer !
Merci Aurélie pour ce partage si sincère et touchant 🙏
Ce que tu décris est puissant… et profondément humain.
Chercher la reconnaissance d’un père absent en prenant symboliquement sa place, c’est quelque chose que beaucoup font inconsciemment, et tu viens de le nommer avec une grande lucidité.
Le fait que la visualisation t’ait fait pleurer montre que quelque chose en toi est prêt à guérir, à se rencontrer différemment. Accueille ces larmes comme un signal de libération, pas de faiblesse.
Je t’envoie tout mon soutien pour cette traversée… et ta renaissance 😘
Merci pour cet article d’une grande justesse émotionnelle. Il aborde un sujet souvent tabou avec une finesse et une profondeur qui m’ont profondément touchée. Ce lien entre le regard paternel et la construction de notre estime de soi mérite d’être davantage mis en lumière, et tu le fais ici avec beaucoup de sensibilité.
La clarté avec laquelle tu décris ces mécanismes inconscients, ainsi que la bienveillance de ton ton, permettent vraiment à chacun(e) de se reconnaître sans culpabilité. C’était pour moi une lecture apaisante autant qu’éclairante.
Merci infiniment Sabine 🙏
Ton message me touche, parce qu’il reflète exactement ce que j’ai voulu transmettre : de la clarté sur un sujet profond, sans jugement, sans accusation… juste de la conscience, de l’humanité.
Le lien entre le regard paternel et l’estime de soi est souvent invisible, et pourtant il façonne nos vies entières. Le mettre en lumière, c’est déjà commencer à s’en libérer, doucement.
Merci pour ton regard sensible, et ta capacité à accueillir tout cela avec tant de justesse.
Je suis heureuse que cette lecture ait pu être à la fois apaisante et éclairante
Merci Véronique pour ce texte… J’ai eu l’impression qu’il avait été écrit pour moi…
Chaque mot est venu toucher un endroit très intime, très enfoui. Tu mets en lumière avec tant de justesse ce vide silencieux laissé par l’absence de reconnaissance paternelle, et l’impact qu’il peut avoir sur notre estime, nos choix, notre rapport aux autres… et à nous-mêmes.
Ton article n’est pas seulement réconfortant — il est réparateur.
Merci, du fond du cœur, pour cette vérité partagée avec autant de délicatesse.
Merci pour ta voix, et pour cette lumière que tu offres
Merci à toi, Béa… pour la profondeur de ton message, et pour la confiance avec laquelle tu accueilles ce que ce texte a remué 🙏
Tu n’es pas la seule à ressentir ce vide, mais tu es l’une de celles qui ose le nommer, le regarder en face, et lui donner un espace.
Ce que tu dis est tellement fort : oui, cette absence de reconnaissance paternelle peut modeler nos choix, nos relations… et notre lien à nous-mêmes.
Et si aujourd’hui, tu sens que quelque chose d’enfoui a été touché avec justesse, alors c’est peut-être le signe qu’un nouveau regard peut commencer à se poser.
Non pas pour effacer, mais pour transformer.
Merci pour tes mots, pour ta sensibilité, et pour cette lumière que tu offres toi aussi ❤️
Woow, merci pour ton article ! Je me reconnais plutôt bien dedans… Je savais que le côté « pervers narcissique » de mon père et l’instabilité de notre situation ont clairement déséquilibré mon chakra racine, et j’en ai bavé pendant des années jusqu’à ce que je m’en rende compte.
Mais grâce à ton article, je mets en lumière encore d’autres aspects qui expliquent beaucoup de choses dans ma vie.
J’ai déjà parlé à mon enfant intérieur, mais pas pour ces raisons-là. Je vais mettre en pratique tes exercices dès ce soir !
Merci Anna pour ton partage si puissant 🙏
Tu as déjà fait un énorme chemin en identifiant l’impact de ton vécu sur ton chakra racine — et ce n’est pas rien.
Ce que tu écris montre une vraie lucidité, une capacité à regarder ton histoire non pas pour t’y enfermer, mais pour en sortir avec conscience.
Je suis heureuse que l’article ait pu t’apporter un nouvel éclairage, sur d’autres zones plus subtiles, plus enfouies… mais tout aussi essentielles.
Et si tu reparles à ton enfant intérieur ce soir, sous ce nouveau regard, alors c’est peut-être une porte très douce qui va s’ouvrir.
Je t’envoie tout mon soutien pour cette rencontre-là
Ça fait un moment que je réalise de plus en plus ce dont tu parles dans ton article… Et depuis que je suis devenu père, alors là, c’est encore plus flagrant 🔥
Tu as su clarifier ma pensée, mettre des mots justes sur des concepts qui restaient flous, trop diffus dans ma tête. C’est le genre de lecture qui fait du bien, qui éclaire sans faire la leçon, et qui me pousse à repenser ma posture, mes priorités, et ma manière de transmettre.
Merci pour ça 🙏💡
Merci beaucoup pour ton retour, il est puissant 🙏
Il y a quelque chose de très touchant à voir un homme — et un père — poser un regard aussi lucide sur son propre parcours. Et sur ce qu’il veut transmettre.
Devenir parent, c’est souvent comme un miroir agrandi : tout ce qu’on n’a pas reçu ou compris remonte à la surface. Et tu es en train de transformer ça en conscience, en présence… c’est énorme.
Je suis honorée si mes mots ont pu t’aider à clarifier tout ça, sans jamais t’imposer une vision.
Tu es déjà sur ce chemin de transmission consciente. Et ça, c’est une vraie force. Bravo !
Oh la la ! Quel article ! J’en ai les larmes aux yeux. C’est tellement touchant. Tes mots sont venus réveiller cette blessure, oui, de ne pas avoir été assez vue et de chercher encore aujourd’hui, à 59 ans, à FAIRE, sans ne même plus savoir pourquoi…
Merci à toi. J’ai partagé ton article à toutes les personnes autour de moi qui attendent encore et toujours ce regard posé sur elles. Au plaisir de te lire
Merci infiniment pour ton message, Véronique.
C’est moi qui suis profondément touchée par la sincérité de tes mots… et par la vérité que tu déposes ici.
Ce “faire” compulsif, cette quête de reconnaissance inassouvie, je la vois aussi chez tant de personnes que j’aime. Des êtres merveilleux… qui s’épuisent à chercher un regard qui n’est jamais venu.
Et quand ce regard ne se pose toujours pas, même à l’âge adulte, c’est un sentiment de vide ou d’incompréhension qui revient, encore et encore.
Ton témoignage est précieux.
Parce qu’il met en lumière ce que tant de femmes (et d’hommes) portent en silence depuis des décennies.
Merci aussi pour le partage autour de toi. Qui sait combien d’autres cœurs seront touchés à leur tour…
Avec gratitude 🙏
Merci beaucoup. Ton article m’a touché profondément parce que j’ai manqué l’amour d’un père, la reconnaissance comme tu l’écris. J’ai retrouvé et vue mon père biologique qui ne m’a pas élevé et malgré le fait qu’il a du mal à me parler, échanger, je vois dans son regard qu’il est content que je suis venue le voir. J’aimerai qu’il fasse des efforts pour garder contact, mais j’ai compris que ça ne viendra pas parce qu’il a ces raisons. Personnellement, je suis contente d’avoir fait l’effort d’aller le voir d’avoir eu surtout courage d’aller sonner à sa porte. Je me dis que je n’aurai pas de regret et j’ai pu lui montrer que malgré toute ces années , il fait parti de moi !
Merci à toi Fabienne pour ce témoignage si émouvant, si vrai 🙏
Il y a dans ton geste — aller frapper à la porte de ton père — une force immense.
Même si les mots ont manqué, ce regard que tu as vu dans ses yeux, c’est peut-être déjà une forme de reconnaissance, à sa manière…
Tu as fait un pas que peu osent faire, pas pour changer le passé, mais pour ne plus en être prisonnière.
Et tu as raison : tu n’auras pas de regret.
Merci pour ton partage sincère. Il en inspirera d’autres, j’en suis sûre.
Bonjour. Merci pour cet article complet. Moi qui ai souffert d’un père absent (comme on est trop nombreux malheureusement), cet article m’a interpellé. Quand mes parents étaient ensemble, mon père travaillait loin la semaine et ne rentrait que le week-end, puis mes parents ont divorcé et je n’ai vu mon père qu’aux vacances scolaires. Et les rares fois où je le voyais je l’entendais se plaindre. De tout, de ma mère, de sa situation, de son travail. Donc j’ai fini par volontairement arrêter de le voir. J’ai beaucoup souffert de ce manque d’amour paternel. Et je crois qu’aujourd’hui ma difficulté à créer des relations durables provient probablement de ça. Et je suppose que c’est une compensation inconsciente mais j’ai toujours refusé de faire un enfant tant que je n’étais pas pleinement disposé à l’accueillir, émotionnellement, mais aussi au niveau de mon emploi du temps. Aujourd’hui j’ai organisé mon emploi du temps pour être disponible pour mon fils et je suis probablement trop présent, mais je suis présent. Je me suis malheureusement beaucoup retrouvé dans ces phrases : « – tu peux avoir du mal à recevoir l’amour sans douter de sa sincérité.
– Tu peux projeter sur ton ou ta partenaire le besoin d’un regard inconditionnel qu’il ou elle ne peut pas toujours te donner.
– Tu peux attendre de tes enfants, consciemment ou non, qu’ils te renvoient une image valorisante de toi.
– Tu peux t’épuiser à vouloir être irréprochable, aimant, stable… pour mériter l’amour, au lieu de t’y autoriser. »
Je vais suivre les pistes de cet article pour tenter guérir ça 🙂
Merci pour ton témoignage Pierre-Elie, et pour la sincérité avec laquelle tu poses les choses.
Tu mets en mots une réalité que beaucoup vivent sans toujours réussir à formuler : l’absence répétée, la désillusion, puis le retrait pour se protéger… Et les conséquences que ça laisse dans la vie affective, souvent bien longtemps après.
Tu as fait un choix fort : celui d’être là pour ton fils, vraiment.
Pas juste physiquement, mais dans ta disponibilité, dans l’intention de ne pas transmettre ce vide.
Et même si tu te questionnes sur le fait d’être “trop présent”, ce que je perçois, c’est surtout un engagement sincère, profondément humain.
Reconnaître en toi ces mécanismes, sans te juger, c’est déjà un pas essentiel.
Et le fait que tu sois prêt à explorer les pistes de l’article montre que tu es en chemin — pas pour réparer ce qui a été, mais pour te rencontrer autrement aujourd’hui.
Merci encore pour ta confiance.🙏
J’ai beaucoup aimé cet article. C’est vrai que nos blessures d’enfance font notre singularité et construisent souvent notre parcours de vie. Mais elles sont aussi des freins à notre plein déploiement. Merci pour cette exploitation en profondeur et les pratiques proposées.
Merci pour ton retour Philippe, je suis vraiment heureuse que l’article ait trouvé un écho en toi.
Tu le dis très justement : nos blessures forgent une partie de ce que nous sommes… elles sculptent même parfois notre sensibilité, nos choix, notre regard sur le monde.
Mais à un moment, elles peuvent aussi devenir des limites silencieuses, des loyautés invisibles qui freinent notre élan.
C’est là que le travail intérieur commence : non pas pour effacer l’histoire, mais pour reprendre notre liberté à l’intérieur de celle-ci.
Merci d’avoir pris le temps de lire, de ressentir, et d’explorer ces pistes.🙏